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Mon travail s'apparente à une sorte d’anatomie du paysage, à une quête de vocabulaire de formes et de couleurs. Mon atelier, c’est mon laboratoire. S’immerger dans un paysage, arpenter les chemins jusqu’à ce qu’ils deviennent familiers ; photographier, dessiner, poser des couleurs, filmer, enregistrer ; collecter branches, cailloux, empreintes … Se laisser surprendre, mémoriser. En atelier, dans une autre temporalité, le regard posé sur les objets et couleurs collectés se transforme. Un réseau de connections s’établit. Le travail de « laboratoire du paysages », c’est l’ensemble des processus mis en oeuvre pour s'approprier, simplifier, organiser le ressenti et ne restituer que l’essentiel. Peinture, mine graphite, encre, médium photo, mise en volume d'images ou de matières accompagnent ce cheminement. Souvent, comme une forme de synthèse ultime, le bleu s'impose . La façon dont nous percevons le paysage en dit beaucoup sur ce que nous sommes. Amener le regardeur, quand le dispositif le permet, à intervenir sur les compositions proposées, c’est partager un instant du voyage. Il existe peu de lieux où tourner sur soi-même à 360° soit possible sans que rien ne vienne heurter le regard et l’ouïe. Les archiver, en faire l’anatomie, c’est tenter de les préserver.

Bulles d'eau

«Bulles d'eau» donne à voir une série de petites suspensions laissant transparaitre une lumière tamisée. Plis et empreintes se substituent aux ondulations de l'eau. Pour que " l'eau" vive ...

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